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A libertine voice
After he has explored for a long time his Arab-Andalusian inheritance, the Algerian singer Akim El Sikameya gives us a very personal third album : Un chouia d’amour.
With this new opus, he has asserted himself as a genuine artist, rare and all-around. Indeed, he is not only an uncommon voice, but also a composer of timeless melodies, an a writer of courageous texts. His last songs make him a modern Libertine, which is to say : an artist fond of freedom, who lauds the pleasures of life against rising fundamentalism.
Un Chouia d’amour : the album
Akim El Sikameya’s third album is a step in the course of a true artist. Indeed, even if he is always inspired by the philosophy of his artistic roots – the taste for melody, the cross-cultural exchanges, and the defense of art and love against power – he has really found a way which is only his. Thereby you can detect in one track such influences as Oranian song, ska klezmer, flamenco, french waltz, gypsy rythms… but it must be taken for granted that from now on, this music is El Sikameya’s.
In a nutshell, mingling with success darkness and lightness, Akim El Sikameya is part of those rare artists, who rather like to joke about their misfortune, and who makes us cope with our one. So his album appears like a true antidote to gloom, a kind of antidepressant without side effects… other than waking us up : ‘life is short, take advantage of it without listening to those who promise you after-life !’ With hanging melodies and delicate texts, the album is going to convince the most specialized music-lovers as well as life and feast lovers.
AKIM EL SIKAMEYA : le parcours d’un artiste libre… et libertin
Le chanteur algérien, après avoir longuement exploré son héritage arabo-andalou, nous offre aujourd’hui un troisième album très personnel, dans lequel il s’affirme comme un artiste authentique et complet. Interprète à la voix rare, compositeur de mélodies intemporelles, il signe également des textes très courageux, qui font de lui un libertin des temps actuels, au sens premier du terme : un artiste épris de liberté, prônant les plaisirs de la vie contre l’intégrisme religieux montant.
Un Chouia d’amour : l’album
Cet album, le 3e d’Akim El Sikameya, se présente comme une étape dans le cheminement d’un véritable artiste. En effet, Akim a su préserver la philosophie de ses origines artistiques (le goût de la mélodie, le métissage entre les cultures, la défense de l’art et de la liberté contre le pouvoir) tout en ouvrant une piste qui lui est désormais sienne. Et si l’on peut déceler dans chacun des titres telle ou telle influence (de la chanson oranaise au ska klezmer, en passant par le flamenco, la valse musette, la musique tzigane ou capverdienne…) force est désormais de reconnaître que cette musique, c’est du El Sikameya.
Au final, mêlant avec brio le grave et le léger, Akim El Sikameya fait partie de ces artistes rares qui préfèrent rire de leur malheur, et nous font relativiser les nôtres. Ainsi son album s’avère un véritable antidote à la morosité, un anti-dépresseur sans effets secondaires… si ce n’est celui d’une prise de conscience : la vie est courte, profitons de l’ici-bas sans écouter ceux qui nous promettent l’au-delà ! Avec ses mélodies accrocheuses et ses textes délicats, il saura convaincre les mélomanes les plus pointus comme les amoureux de la vie et de la fête.
